La roquette. Deux types de roquettes ont existé: la MGR1 A, puis suivie en 1961 par une roquette moins volumineuse et plus performante, la MGR1 B ou XM 50. Toutes les deux étaient composées de trois parties. Une tête
active, qui pouvait être: La première génération
de têtes nucléaires avait une puissance unique de 20 Kt
(égale à celle de la bombe d’Hiroshima), la seconde
génération offrait deux puissances, soit de 2 Kt soit de
40 Kt. Le choix de la puissance devait être fait au moment de l’assemblage
de la roquette soit au moins quatre heures avant la possibilité de
la tirer. Le moteur de la fusée composé d’un propulseur
à poudre solide et du socle (ou piédestal
ou support de tête) portant huit fusées de rotation couplées,
(quatre pour la XM 50). La poudre propulsive devait être utilisée
dans des conditions de température
assurant toujours la même vitesse initiale. Le tir n’étant
possible que pour des températures de poudre comprises entre
4 et 38 degrés centigrades, des couvertures chauffantes étaient
prévues pour réaliser ces conditions. Le corps du moteur portait dessus et dessous deux patins. Le patin avant en forme de sabot entrait dans la glissière du rail par un évidement. Le patin arrière reposait sur le dessus du rail. Les patins supérieurs servaient de points d’ancrage à la barre de manœuvre nécessaire à la manutention de la fusée.
En tir
réel à Grafenwöhr, l'armée française
n'a semble t-il jamais tiré de
XM50.
Les empennages. La roquette, dépourvue de système de guidage, était stabilisée sur sa trajectoire au moyen des quatre empennages et par les fusées de rotation à la vitesse de 2 tours par seconde. -------------------------------------------------------------- La fabrication des variantes s'est terminée en 1965, le nombre total de missiles construits dépassant 7 000. Voici un tableau comparatif des caractéristiques des deux roquettes: MGR1 A MGR1 B Longueur 8.30
m 7,58
m La roquette transportée en caisses depuis son dépôt était décaissée puis assemblée sur une remorque spéciale avant livraison à l’unité de tir. Les empennages pouvaient être mis pendant la séquence de chargement ou de tir. |
Décaissage de la tête. |
Écorché d'une tête chimique. |
On voit nettement les fusées de rotation à l'arrière
de la tête. |
Assemblage, la trappe de visite est ouverte. |
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